Thème : AVEC MARIE, GRANDIR DANS L’ESPÉRANCE ET CULTIVER LA GRATITUDE
Une célébration eucharistique avec la prédication par l’abbé Fortuné KAMATE, et une prière de vénération devant l’icône de la Vierge Marie Salus Populi Romani.
Venez à la Chapelle du Centre au Montmartre, le 13, 14 et 15 août 2023 à 19h30
Information : Édouard Shatov, Augustin de l’Assomption 418-681-7357, poste 203
Pour nous préparer à célébrer la Fête de l’Assomption de la Vierge Marie, nous pouvons contempler deux des qualités de Notre Dame, à savoir l’espérance et la gratitude. En fait, pour que sa vie puisse avoir un sens, l’être humain a toujours besoin d’espérer. Espérer un lendemain différent ; espérer une amélioration de la santé ; espérer le retournement d’une affaire difficile et angoissante… Et pour les croyantes et croyants, espérer c’est oser croire à un avenir meilleur dont Dieu seul reste l’architecte. C’est cette espérance qui a poussé Marie à dire « oui » au plan de Dieu. Même si elle a eu des doutes, des questionnements et un embarras pas le moindre, Marie a cru que Dieu pouvait faire l’impossible.
En méditant sur cette expérience de Marie, nous voulons apprendre ce qu’elle nous enseigne aujourd’hui, dans un contexte où les mutations sociopolitiques nous poussent parfois à ne regarder que l’aspect sombre et douloureux de notre existence. Si nous lisons les événements comme Marie, nous pouvons toujours trouver mille et une raison d’espérer. Marie nous apprend donc à affronter les problèmes de la vie, non pas seulement avec une réflexion purement humaine, mais en accordant cette réflexion avec le plan de Dieu. Plus encore, Marie ne s’arrête pas seulement à s’accommoder au projet de Dieu. Son « Fiat », son « oui », la pousse à partager son espérance avec sa cousine Élisabeth. Consciente de la grâce spéciale dont elle a bénéficié, la Fille de Sion ne peut s’empêcher d’exprimer de vive voix sa gratitude, sa reconnaissance envers le Tout-Puissant qui a fait pour elle des merveilles. À travers son « Magnificat », elle nous apprend donc que la joie de l’espérance n’est complète que dans la mesure où elle peut être partagée avec d’autres. Bien plus, elle nous montre comment il est important de cultiver la gratitude pour tous les bienfaits reçus, et surtout pour le don de la vie.
Si nous avons parfois tendance à nous attarder à ce qui nous agace et à oublier les beaux moments qui nous donnent des raisons d’espérer, Marie nous apprend justement à avoir un regard optimiste. À prendre le bon côté des choses. À partager cette lueur d’espérance qui est en chacun et chacune d’entre nous. Et c’est cette joie partagée qui peut nous aider à découvrir la beauté de l’existence. Même si cette existence n’est pas rose chaque jour, nous sommes invités à redécouvrir ces moments et ces situations qui sollicitent de nous une action de grâce, une reconnaissance.
Bref, Marie, Notre Dame de l’Assomption nous apprend à grandir dans l’espérance, à cultiver un état d’esprit positif et à partager notre joie de vivre, cette joie d’être aimé et choisi par Dieu. Alors, notre vie tout entière pourra être une « assomption » sous le regard bienveillant de Dieu et sous la constante protection de Notre Dame qui participe à la gloire de son Fils.
