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Le 31 mars 2024 Dimanche de la Résurrection du Seigneur, année B – Jean 20, 1-9
Lectures du jour
Dans ma réflexion de ce dimanche, j’aborde la question de la fête de pâques. Je dis question parce que la célébration de la fête de pâques pourrait n’être qu’une simple tradition voire une formalité. Mais si c’est une question, cela veut dire qu’on peut se la poser chacune et chacun de nous et s’arrêter pour prendre conscience de ce que nous célébrons ce dimanche.
Que fêtons-nous en Pâques ?
Pour nous chrétiens, Pâques est la fête la plus significative puisqu’à travers elle, nous célébrons la mort et la résurrection de Jésus. Si Christ n’est pas ressuscité notre foi est vaine, dit Saint Paul. Pâques est la fête d’une victoire. La victoire du Christ sur la mort. Le Christ nous associe à cette victoire par la foi. Il nous dit que la mort n’est plus une fatalité en ce sens qu’elle peut être pour nous une occasion de notre abandon filial à Dieu au moment de notre passage.
On sait que le mot hébreux, Pessa’h qui désigne « la pâque », signifie « passage ». Le verbe « passer » est courant dans nos existences. On l’utilise tous les jours. Il est bon d’en prendre conscience pour découvrir qu’il définit tous les mouvements de nos vies : naissances, mariage, baptême, les unions, les séparations, passer l’épreuve de la maladie ou du deuil, etc. Nos existences sont ainsi parsemées de nombreux passages. Pâques c’est donc la célébration de toute notre vie parce que nous sommes des êtres de passage, non pas seulement parce qu’il y a la mort-passage, mais le passage c’est aussi tout ce qui fait nos vies. Comment vivons-nous ces passages? Les ritualisons-nous pour pouvoir nous accompagner?
Jean Bosco Kanyama, assomptionniste
La transfiguration en trois pensées