Dans mon dernier édito, je vous ai parlé de l’action de Grâce. J’aimerais bien aussi nous rappeler, à toutes et à tous, que le plus grand des mystères que nous célébrons, comme chrétiens, c’est l’Eucharistie. Littéralement, « Eucharistie » veut dire : rendre grâce.
Nous sommes invités à reconnaître les dons que nous avons reçus. Pour rendre grâce, il faut au préalable pouvoir identifier les dons reçus et la présence des personnes significatives dans notre vie. Notre croissance humaine et spirituelle est liée à cette capacité de dire MERCI pour ces richesses insoupçonnées. Cette posture de gratitude apporte la joie de vivre et encourage à tendre la main à notre prochain.
Depuis très longtemps, et particulièrement depuis quinze jours, je réalise l’ampleur des richesses apportées par la communauté qui fréquente le Montmartre. Les dons sont multiples. Certains prêtent leur voix pour chanter et pour proclamer la Parole de Dieu, d’autres pour l’accueil aux célébrations et aux diverses activités, d’autres encore pour embellir les espaces, pour programmer les conférences et pour régler les problèmes informatiques, etc. Plusieurs personnes de la communauté contribuent à l’œuvre du Montmartre en donnant de leur temps, via leurs compétences et en contribuant financièrement afin de permettre à chacune des facettes de notre œuvre de croître et de porter des fruits au moment voulu.
Pour tout cela, nous rendons grâce à Dieu et nous nous offrons mutuellement mille mercis. Pour ma part, je suis très reconnaissant envers toutes et tous et j’ajoute mon très grand merci aux vôtres.
Reconnaissons plus précisément l’importance majeure d’utiliser nos dons personnels pour le bien communautaire. Dans le cas contraire, d’abord nous nous privons d’une croissance personnelle très importante, sans compter l’aide capitale qui pourrait permettre à la société tout entière d’évoluer en tenant compte des besoins de chacun et chacune. Il ne s’agit pas d’instaurer « la tyrannie du partage », mais d’inspirer par tous les moyens « l’échange merveilleux des dons mutuels ».
Voilà des possibilités de MARCHER ENSEMBLE, de se placer sur le chemin synodal. Ignorer les dons des autres, ignorer les grâces reçues au Baptême, serait une grave erreur. C’est précisément de cet égarement que nous devons nous éloigner en prenant le chemin synodal: MARCHER ENSEMBLE.
Pendant cette semaine, appliquons-nous à repérer les forces de chacune et chacun et, rendons-en grâce. Soutenons-nous les uns les autres afin de permettre un supplément de beauté et de vérité dans nos vies.
Je vous souhaite une très belle semaine!
Édouard Shatov