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Préparez-vous à mettre vos CD au rancart ; ils seront bientôt remplacés par quelque chose de plus compact et plus réussi. Vous souvenez-vous des disques 33 tours en vynil qui contenaient douze chansons, six de chaque côté ? Moi, je m’en souviens ! Un de mes amis en faisait collection. Un jour, j’ai enrichi sa collection de 163 nouveaux disques pour faire de la place sur nos étagères : c’était il y a une quinzaine d’années !

On y retrouvait les classiques comme Le lac des cygnes, Carmen, Madame Butterfly… mais aussi Beethoven, Chopin, Mozart, Massinet, Wagner (Ah, celui-là ! Si difficile à apprécier !) Mais il y avait aussi des disques plus légers comme La mélodie du bonheur (avec Maria et la Mère abbesse, bien sûr !), South Pacific et la bande originale de films comme Grease, West Side Story, Evita, etc… Je ne parle pas des populaires Platters, Stones, Beatles, Beach Boys et compagnie. Nous les croyions éternels. Peut-être peut-on les entendre encore de nos jours ? Mais ils font pièces de musée et sont remplacés par de nouveaux classiques… qui disparaîtront à leur tour.

« Périmé », « dépassé » : Tout passe et la vie continue. Voilà qui est bien ! Mais la loi de la consommation vous somme de vous départir de tout ce que vous avez (vêtements, appareils ménagers, ordinateurs et la panoplie de gadgets électroniques) afin de vous vendre ce qui vient de sortir. Vous pensez que votre I Phone, I Pad ou votre téléphone cellulaire sont dernier cri : sans doute, mais ce seront vite des dinosaures ; on en fabrique déjà de meilleurs. Vous êtes sur Facebook ou X (Twitter) ? Cela aussi ne durera qu’une saison…

Les temps changent. Beaucoup de choses passent au cours de notre vie. Une seule ne change jamais : c’est l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous, Son souci pour chacune de nos journées, Sa force lorsque nous nous sentons écrasés, Son espérance lorsque nous avons toutes les raisons au monde de sombrer dans le désespoir, Sa lumière lorsque tout est sombre autour de nous, Sa paix et sa quiétude quand nous nous efforçons de reprendre souffle.

Merci, Seigneur, d’être toujours ce roc solide sur lequel construire notre bonheur.

Père Gilles Blouin, assomptionniste et éditorialiste au Montmartre à Québec